Esthétique et philosophie de l'art S1 (Spécialité philo)
Les Formations
de l'Enseignement Supérieur
en Occitanie
Esthétique et philosophie de l'art S1 (Spécialité philo)
En bref
Crédits ECTS 4
Nombre d'heures 39 HE
Période de l'année
Automne
Contact(s)
Composante
Montpellier 3
Responsable(s)
Lieu(x)
- Montpellier
Présentation
Les grandes théories esthétiques de l’Antiquité à nos jours
Canons de la beauté dans le classicisme grec, idéalisme dans l’art hellénistique, symbolisme de l’art chrétien, perspectivisme renaissant, plaisir esthétique et jugement de goût au XVIIe et XVIIIe siècles, rejet de la rationalité, de la norme et de la ligne avec le romantisme, l’impressionnisme et le surréalisme, abandon de la figuration avec l’art abstrait, avènement des œuvres négatives avec le monochrome, l’achrome ou le spatialisme, retour de la fiction et des figurations avec le postmodernisme... À chaque période, c’est le fondement et le devenir de l’esthétique qui se jouent, ou se répètent. En effet, de naissance récente, l’esthétique n’a pas toujours existé, ce qui pose à la fois la question de son autonomie et de sa spécificité par rapport à d’autres discours sur la beauté, et celle de sa légitimité, de la pertinence de ses lectures, de ses outils. Platon, Aristote et Ficin n’ayant pas le concept d’esthétique pour définir le Beau auraient-ils eu néanmoins l’intuition de la chose ? Inversement, l’esthéticien peut-il faire l’économie des discours sur le Beau qui l’ont précédé, ou ignorer ceux plus contemporains qui pointent les insuffisances ou les excès de la science du beau ? De même, quels sont les critères d’une esthétique, qu’est-ce qui autorise l’esthéticien à inscrire l’œuvre dans une théorie, une histoire, voire un progrès, et que peut en retirer l’historien de l’art ?
Volume horaire
- CM : 39
Informations complémentaires
- Adorno,Théorie esthétique, Paris, Klincksieck, 1995.
- Aristote, Poétique, Paris, Livre de poche, 1991.
- Benjamin, L’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique (1939), Paris, Gallimard, 2008.
- Ficin, Quid sit lumen , Paris, Allia, 1998.
- Hegel, Introduction à l’esthétique, Paris, Flammarion, 1979.
- Heidegger, L’origine de l’œuvre d’art, dans Chemins qui ne mènent nulle part, Paris, Gallimard, 1962.
- Heidegger, «L’homme habite en poète», dans Essais et conférences, Paris, Gallimard,1958.
- Heidegger, Remarques sur Art-sculpture-espace, Payot&Rivages, 2009.
- Kant, Critique de la faculté de juger, Analytique du beau, Paris, Gallimard, 1985.
- Nietzsche, La Naissance de la tragédie, Paris, Gallimard, 1947.
- Platon, République X, Paris, Garnier-Flammarion, 1966.
- Plotin, Ennéades, I, 6 et V, 8, Paris, Presses Pocket, 1991.
- Marc Sherringham, Introduction à la philosophie esthétique, Paris, Payot.